Publié le 21.06.21
En avril dernier, Quimper (29) ouvrait unanimement la marche en France. Le conseil municipal de Vannes (56) s’apprête désormais à franchir le pas en déclarant la ville « terre de liberté » pour les personnes gays, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queers, intersexes et asexuelles.
Vœu émis, démarche en cours…
L’idée émane du groupe d’opposition LREM Vannes pour tous. Lors du conseil municipal du 19 avril, Patrick Le Mestre, Marie-Noëlle Kergosien, Odile Monnet et Guillaume Auffret ont proposé au maire David Robo (LR) de déclarer Vannes, « Terre de liberté pour les personnes LGBTIQIA+ ». La démarche, qui doit selon ses initiateurs·rices réunir l’unanimité des conseillers·ers municipaux·ales, est encore en cours d’examen *. Si l’intention générale est louable en soit, Les Fameuses scruteront avec attention le contenu des propositions visant à protéger les personnes LGBTQUIA+ des discriminations.
Guillaume Auffret, qui portera le vœu au nom du groupe Vannes pour tous, expliquait à Ouest France (article paru le 16 avril) que « près d’un quart des tentatives de suicides chez les adolescents concernent un jeune LGBT et que les agressions homophobes en France ont augmenté́ de 36 % en 2020. »
Une réaction européenne
En Pologne, près de 80 villes ont pris des mesures contre les familles « non-traditionnelles ». Là-bas, on parle de « zones libres de l’idéologie LGBT »… En réaction le 11 mars 2021, le Parlement a proclamé l’Union Européenne « Zone de liberté pour les personnes LGBTIA+ ». Depuis, des collectivités un peu partout en Europe déclinent cette résolution sur leurs territoires.
* contactée, la Ville de Vannes n’a pas encore donné suite à nos questions. Pour l’heure, difficile de connaître l’avancement des discussions.
Rédaction Agathe Petit
Crédits photo : Naeimasgari:pixabay