Publié le 10.11.2020

 

Pour soutenir les associations, le comité régional Pays de la Loire de la fédération sportive et culturelle de France (FSCF) a mis en place une plateforme en ligne dédiée pour prévenir les violences, libérer la parole et soutenir les victimes au moyen d’outils interactifs et d’un accompagnement psychologique.

Les révélations d’agressions sexuelles se multiplient dans le sport. En France, le témoignage de l’ancienne patineuse Sarah Abitbol, violée par son entraîneur alors qu’elle était mineure a libéré la parole de centaines d’athlètes. Mais ces abus ne touchent pas uniquement le sport de haut niveau, loin s’en faut.

« Il y a des silences qui n’ont plus leur place dans le sport »

C’est ce que l’on peut entendre à la fin du spot de sensibilisation de la FSCF. En novembre 2019, la fédération s’est engagée, aux côtés de l’association Colosse aux Pieds d’Argile, pour lutter contre la pédocriminalité. Cette plateforme numérique, instaurée consécutivement à la mise en examen d’un ancien entraîneur de football pour viol et agression sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans à Saint-Herblain (44), est une déclinaison régionale de ses actions.

 

Libérer la parole dans le sport amateur

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur les instances sportives, mais de participer à déconstruire un système qui favorise les agressions sexuelles. Le dispositif s’articule en trois étapes (certaines en cours de finalisation) :

  • – prévenir ; via des livrets et des actions de prévention,
  • – libérer la parole ; via une plateforme d’écoute
  • – et accompagner les victimes ; via la prise en charge de 3 à 6 séances psychologiques.
  • Il était temps. Plusieurs études concordantes le démontrent : fille ou garçon, un·e sportif·ve sur sept subirait des violences sexuelles avant 18 ans.

Rédaction : Agathe Petit

 

Pour aller plus loin sur le sujet :
Violences sexuelles dans le sport, l’enquête (documentaire Arte – 90min)